Mes pratiques

« On ne saurait changer ce qu’on n’accepte pas. » C. G. Jung

L’analyse Psycho-Organique (A.P.O.)

L’Analyse Psycho-Organique est une méthode de psychothérapie originale et complète par le fait qu’elle établit un pont entre la psychanalyse et les thérapies psycho-corporelles. Ses fondements théoriques s’appuient sur Freud, Jung et Reich.

L’analyse Psycho-Organique a été créée par Paul Boyesen en 1974, s’inspirant des travaux de sa mère Gerda Boyesen, psychologue, physiothérapeute norvégienne à l’origine de la psychologie biodynamique.

L’Analyse Psycho-Organique s’appuie sur les théories de transfert et contre-transfert, en y associant la dimension relationnelle qui se joue dans le processus psychothérapeutique.

Les outils utilisés sont les mots et les images, les sensations, la relation (à soi, aux autres), l’analyse des rêves.

Elle est reconnue et validée par l’Association Européenne de Psychothérapie.

Voir l’article de Psychologies.com sur « L’Analyse Psycho-Organique »

Voir la vidéo de Marc Toquet sur les « Voies corporelles d’une psychanalyse »

Voir l’article « Qu’est-ce que l’Analyse Psycho Organique ? » par Yann Desbrosses

L’intégration du cycle de la vie (I.C.V.) (LI)

L’Intégration du Cycle de la Vie (ICV) (LI) est une nouvelle thérapie créée par Peggy Pace, psychothérapeute américaine en 2003 (Lifespan Integration). Cette méthode est basée sur des recherches en neurosciences portant sur l’anxiété, le trauma et l’attachement. Elle repose sur la capacité innée d’auto-guérison du système corps-esprit. Elle relance la capacité du cerveau à traiter les expériences de vie qui n’ont pas pu l’être.

Lorsqu’un événement trop difficile ne peut être « digéré », il est déconnecté des autres réseaux neuronaux et n’est pas vécu comme passé lorsqu’on se le remémore.

L’I.C.V. (LI) permet la « digestion » des émotions du passé en connectant les réseaux de neurones les uns aux autres afin de dater les événements passés et faire en sorte que le corps n’y réagisse plus malgré nous. Sentir dans son corps que le passé est terminé est ce qui assure le changement.

L’outil principal en I.C.V (LI) est une liste de souvenirs (ligne du temps) que le patient établit seul ou avec l’aide du thérapeute. La répétition de la ligne du temps permet la connexion entre les neurones sollicités grâce à l’imagerie mentale et démontre au cerveau que les événements douloureux sont terminés. Grâce à la plasticité du cerveau, cette thérapie permet d’obtenir des fondations, un soi central solide en permettant la connexion entre le corps et l’esprit.

L’accompagnement de l’enfant et de l’adolescent

Parce que l’enfant ne se met pas en échec volontairement, du moins consciemment, parce que souvent cette difficulté n’est pas que d’ordre cognitif, j’ai choisi de l’aborder de manière globale : scolaire, relationnelle, psychologique. De quoi parle la difficulté scolaire de l’enfant ? Le désinvestissement scolaire est souvent le signe repérable d’un malaise. La façon d’apprendre, d’être à l’école, est un indicateur, pas le seul, de la bonne santé ou du malaise psychique de l’enfant. Cette difficulté peut revêtir différentes formes, en fonction notamment de l’âge de l’enfant :

Immaturité

Grande dépendance à l’autre, difficulté à lâcher le parent pour le petit enfant, par exemple

Conduites parasites qui perturbent la classe

Défaut d’attention et de concentration

Grande lenteur

Phobie scolaire

Inhibition

Enfant trop sage, timide, réservé, attitude pouvant s’accompagner de symptômes physiques tels que maux de tête, de ventre, fatigue, …

Difficultés relationnelles

Isolement, agressivité, instabilité

Les différents facteurs en cause dans les difficultés d’apprentissage sont un mélange de facteurs extérieurs ET personnels, affectifs, communément appelés psychologiques.

C’est pourquoi ma démarche est de traiter la difficulté de l’enfant et de l’adolescent dans sa globalité : en tenant compte des facteurs cognitifs, physiologiques, mais aussi de l’enfant lui-même, de son rapport au monde et au savoir.

Il est essentiel de ne pas identifier l’enfant à sa difficulté : l’enfant a une difficulté, mais il n’est pas sa difficulté. Sans oublier la souffrance que provoque cette difficulté scolaire chez l’enfant : souvent, l’enfant en difficulté scolaire se sent coupable, pas assez bien et développe une très mauvaise estime de soi. En plus d’agir sur la difficulté scolaire, le travail consistera aussi à « réhabiliter » l’enfant en tant que personne, lui donner confiance en ses capacités, en son potentiel. Le but sera de transformer le cercle vicieux « échec-mauvaise estime de soi » en cercle vertueux « confiance en soi-désir d’apprendre-plaisir d’apprendre ».

La difficulté scolaire de l’enfant et de l’adolescent peut également avoir des répercussions sur la relation parents-enfants. Elle est souvent source d’angoisse pour le parent, le renvoyant parfois à sa propre histoire, et à la difficulté d’être parent.

L’appui et le soutien à la parentalité

On ne naît pas parent, on le devient.

Notre enfant nous fait devenir parent.

Nous sommes parents avec notre cœur, notre tête, … et notre inconscient !

Nous sommes parents avec notre histoire, notre histoire d’enfant, l’enfant que nous avons été, notre enfant intérieur présent en chacun de nous.

Tout au long de notre vie, nous avons intégré des principes éducatifs, des croyances sur lesquels nous nous appuyons ou au contraire contre lesquels nous nous battons.

Finalement être parent met en jeu une multitude d’aspects de notre histoire, de notre identité, dont nous n’avons pas toujours conscience.

Devenir parent peut également réactiver des souffrances, des blessures d’enfant, que l’on croyait avoir oubliées.

De plus, nous ne sommes pas « que » des parents : comment concilier cette responsabilité éducative avec une vie d’homme ou de femme ? Quelle place le couple parental laisse-t-il au couple amoureux ?

C’est avec tout « ça » que nous éduquons nos enfants. La tâche s’avère parfois complexe, souvent épuisante.

C’est pourquoi j’ai à cœur de vous accompagner en soutien et appui à la parentalité.

L’objectif est d’abord de permettre l’expression de la difficulté, sorte de sas de décompression. Dire permet de se mettre à distance, de faire un pas de côté, une parenthèse dans le tumulte quotidien.

Ensuite vient le temps de la réflexion et de l’élaboration : quels choix éducatifs pour mon enfant ?

Et faire ses choix éducatifs en conscience et les assumer.

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